par Heddi Bouti, président d'Isère Gérontoogie

La crise sanitaire du covid-19 a plus que jamais montré les différences de traitement et de droit entre les adultes jeunes et les personnes âgées.

La société a décidé, souvent contre leur gré, de confiner et d'isoler des personnes uniquement parce que leur âge leur apportait un facteur de risque majeur de développer des complications à la suite de cette maladie. Il fallait à tout prix les protéger et, en évitant de surcharger les structures sanitaires, protéger aussi les autres.

Dès le début de ces événements en raison de la surcharge de certains services de réanimations hospitaliers, le spectre du "tri des malades" s'est fait percevoir.

Rumeurs ? Réalités ?

Comment ont vécu cette période les personnes âgées à domicile, en institution, leurs parents, leurs amis, les accompagnants professionnels et les soignants ?

Quelles décisions fallait-il prendre dans un contexte sanitaire exceptionnel qui a balayé tant d'évidences établies ?

Aujourd'hui et demain vers quelles équipes, comités, structures, se tourner lorsqu'une décision éthique se pose ?

Plus que jamais à Isère Gérontologie il nous apparaît nécessaire de comprendre ce qui s'est passé : le colloque "penser une éthique en gérontologie" du 12 novembre 2020 nous permettra de revenir sur nos questionnements, pas forcément avec une seule et unique réponse mais avec une réflexion qui nous sera commune.

Heddi Bouti, président d'Isère Gérontologie

(s'inscrire en ligne au colloque "Penser une éthique en gérontologie")